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ORIGINEM vitae diabolicum – 1er chant[]
1 – Comment la vie parvint sur terre
Par ce récit élémentaire
Le savant apprend ces mystères
Et doit par d’autres voies les taire.
Car si ces secrets ne se terrent,
Ils pourraient bouleverser l’éther.
1.1 – Savant fou, savant sans foi
Contons-lui, il y croiroit
Nos histoires et pis nos rêves,
Sans besoin d’met’d’l’after-shave.
Note apocryphe
(A1 Ce savant, qui était de Marseille
N’avait pas sa langue dans sa poche
Il aimait la tchatche et l’oseille
Pour un savant avouez c’est moche!
Ses chefs lui passèrent un bon savon
Pour qu’il cesse enfin de faire le con!)
2 – Or donc, en des temps forts lointains
La terre, et toutes les planètes
Autour du soleil et son jeune teint
Étaient vides de vie, mêm’ blette’ .
3 – Un étranger passant alors
Au voisinag’ de Jupiter
Titan le tenta. L’orange terre,
Mer de méthane, lui était d’or.
3.1 - Vénus n’existait pas encor’
sans quoi l’immigrant sans remords
dans ses cheveux aurait plongé,
quitte à ses bras lui en tomber.
4 – Ce voyageur était très grand,
Bardé de fer noir, épineux.
En son sein des diables, pas francs,
Brûlaient dans l’ froid glacé, haineux.
4.1 - Diables au teint ou diables au corps,
Ils étaient laids ils faisaient tort,
Descendants des conchifères,
Leur vie était un enfer!
4.2 – ?
5 – Leurs vies se voyaient attisées
Par la consommation huileuse,
Et froide, puis carbonisée.
Une existence malheureuse,
Que de quitter ils se hâtaient.
Car aussi, le grand les battait.
5.1 – Les moyens, y’en avait aussi,
suçaient les os sans nul souci,
pas compliqué, l’étaient bien cuits,
la poule au pot date pas d’Henri!
5.2 ?
6 – Titan, ha Titan, Ô Titan,
Lune merveilleuse, les nourrit.
On avalait de l’œuf pourri
Les p’tits digéraient pour le grand
7 – Petits et grand festoyèrent tant
Qu’ils ne purent plus quitter Titan.
La goinfrerie se payait comptant.
8 – Le grand par une diarrhée foireuse
Expulsa une foule nombreuse
Vers une destinée spacieuse.
9 - Les diablotins quittèrent Titan,
Puis l’orbite de jupiter.
Attirès par l’astre solaire
Leur liberté se fit en quittant,
Miasmes lunaires et ancestraux :
"Foin du froid, à nous l’air chaud !"
10 – Ils se prom’nèrent encor’ un temps
A saute-planète folichonnaient
Et sans cesse ils se répétaient
Nom de dieu comm’ c’est épatant!
Jusque là n’étaient enfants d’choeur
Cette fois devinrent vrais forniqueurs.
(Version apocryphe alternative "B"
B1 Ils se prom’nèrent encor’ un temps
pour à saute-planète folichonner.
Au P’tit Prince ils auraient aimé
chaparder son sale mouton blanc
et le barbouiller tout en vert,
mon dieu, c’qu’ils pouvaient être pervers!
B2 - Torrents de sperme flots de cyprine
Eux diablotins elles diablotines
Fils et filles de Lucifer
En des parties de jambes en l’air
De jambes en l’air et pas de bois
Râles orgiaques spasmes et émoi.)